Visite de Papa et Maman
Tout d’abord veuillez m’excuser de n’avoir rien publié la semaine passée mais je n’étais pas en super forme et ce que j’écrivais était nul alors j’ai décidé de prendre une semaine de congé. Mais je vais me rattraper cette semaine, promis.
Donc comme vous le savez peut-être, mes parents sont venus me rendre visite. Ça a fait du bien de les revoir.
Le jour de leur arrivée, le temps était pourri. Il a plu tout le long du chemin entre l’aéroport et leur appartement. C’est dommage de venir à Séville pour voir ça. Ca s’est amélioré les jours suivants mais malheureusement ce n’était pas le temps que je vois tous les jours ici même si malgré l’humidité, il y avait 20 degrés. Mais bon, en bons belges, ils sont habitués. Ils se sont ainsi rendu compte que les Espagnols sont en sucre et qu’à la moindre petite goutte de pluie ils s’abritent.
Pendant les 4 jours complets de leur passage, nous avons très bien mangé et notamment du riz avec gambas, solomillo de ternera, tortilla de patatas, jambon ibérique,… Mais ce qu’ils ont préféré c’est le salmorejo. C’est un gazpacho plus épais parce qu’on y ajoute de la mie de pain et avant de le servir, de l’œuf cuit dur et des petits dés de jambon ibérique. Pour dire la vérité, et comme il faut bien se désaltérer, nous avons aussi beaucoup bu.
On a marché, visité, marché, marché, marché, visité et encore marché. Ce n’était pas un weekend de tout repos, je peux le dire. L’ambiance des retrouvailles était joyeuse, on a aussi bien rigolé. L’espagnol n’est pas leur fort ! Ils ont un peu de mal avec les noms des différents endroits de la ville. -Comment s’appelle la place qu’on vient de quitter maman ? -Mamalada ? Alamama ? – Nan en fait c’est l’Alameda, tu feras mieux la prochaine fois. ;)
Nous sommes, entre autres, rentrés dans la cathédrale et dans plusieurs églises. Les « pasos » ( genre de char qui supporte les statues et autres décors religieux, et porté par le dessous par une trentaine d’hommes ) étaient en préparations pour leur sortie lors des processions de la semaine sainte.
On est passé par mon bureau pour qu’ils voient l’ambiance de mon lieu de travail. Et rencontrent mes collègues et patrons.
Mais tout a une fin, à leur départ, j’étais un peu triste, de les voir partir mais cette fois aucune larme n’a coulé.